Baby come back

Publié le par Chipolata

Cela fait quelque temps que j'ai des velléités d'écrire à nouveau. Je suis retombée, un peu par hasard, sur ce vieux blog ; et quelle meilleure occasion à saisir que de me réveiller juste après le lever du soleil mais avant tout le reste de la maisonnée ?

La rue n'est pas si calme, à cette heure-ci ; c'est l'heure des livreurs et des éboueurs.

Je ne suis pas si calme non plus : je m'éveille d'un cauchemar impliquant trois enfants (un seul à moi, mais les autres sous ma garde : il faut partager un peu) et un danger de noyade lors de la traversée d'une rivière. Je m'aperçois que, pendant que je cherchais à aider les autres, le bébé dans mes bras a beaucoup bu la tasse. Il est vivant, mais je dois encore écarter le risque d'une noyade sèche.

Je ne m'en sors pas si mal : j'ai déjà rêvé de mes enfants dans un petit étang. Le premier disparaît, je plonge pour l'y chercher tandis que le second sombre à son tour. Je les cherche désespérément dans cette eau noire dont ni l'un ni l'autre ne ressortent.

En relisant ce blog, ce week-end, j'ai relu des allusions à un certain nombre de cauchemars. J'ai aussi été frappée de relire autant d'anecdotes sur mon boulot (le burn-out semble inévitable, et spoiler alert, il y en a un à la fin) (enfin même plus d'un, et ce bien avant la fin) ; j'ai eu de la compassion pour la moi du passé qui par pudeur ne racontait pas tout ici (bien que : qu'est-ce que je pouvais parler de cul) ; et j'ai été frappée de voir qu'avant, j'avais de l'humour (mais ça, c'était avant).

J'ai envie de retrouver cette discipline qu'est l'écriture quotidienne, sans ambition autre que de coucher sur clavier quelques souvenirs de vie. Pour le running au petit matin, je verrai ça demain.

(ou en 2024)

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