Slaves collines

Publié le par Chipolata

Je ne suis pas lunatique, du moins pas au sens psychiatrique du terme. Mais il faut reconnaître que je passe depuis toujours par des moments de félicité parfaite entrecoupés de phases de déprime profonde (ou l'inverse, si la tendance générale n'est pas au beau fixe).

Ces émotions se répercutent totalement sur la façon dont je me perçois moi-même.

Quand tout va bien, je suis une super woman capable de mener de front vies pro, de couple, de famille, sociale et culturelle épanouies (et tout ça en allant à mon cours de yoga le mardi soir).

Quand ça ne va pas, c'est la même chose, sauf que j'ai la sensation de merder partout : pas assez investie au boulot, ne passant pas assez de temps avec Petite Taupe, incapable de patience et d'attention avec mes enfants, n'arrivant à trouver de temps pour moi ou à en profiter, et culpabilisant de la situation par-dessus le marché. Je ne suis pas une mauvaise personne, mais j'ai parfois l'impression de me comporter comme telle et de ne pas être à la hauteur de tout ce que -et de tous ceux que- j'ai la chance d'avoir dans ma vie...

Allez, avec un peu de chance, demain je me sentirais bien.

Publié dans Confessions intimes

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