Le téléphone pleure

Publié le par Chipolata

A une époque, quand j’étais malade, mon dernier souci était clairement d’en informer mes parents. De toute façon, ils s’en foutaient un peu – dans le meilleur des cas. Aaah, le mouvement de recul de ma mère lorsqu’elle m’a vue avec la varicelle… oui la varicelle à 25 ans, sachez que nous seulement c’est très douloureux, mais qu’en plus ce n’est pas beau du tout.

Maintenant que mes parents et moi nous sommes rapprochés (ou du moins les binômes Papa Merguez/Chipo – Maman Francfort /Chipo, joies du divorce obligent), on s’appelle pour ce genre de nouvelles. Bon, avec mon père on s’appelle aussi pour parler boulot ou dauber sur ma grand-mère, mais c’est autre chose (faut dire que ma grand-mère est particulièrement pénible parfois, dans son genre).

Mon père est passé plusieurs fois déjeuner depuis que je suis en arrêt. En retard à chaque fois (il pense à quoi BORDEL, à 11h58 j’ai déjà faim), aujourd’hui il s’est fait pardonner en m’apporter des bouquins et des DVD dont le truc qui me fait hurler de rire encore plus que les lolcats sur internet : Les Dieux sont tombés sur la tête (si tu connais déjà, tu sais que c’est culte. Si tu ne connais pas encore, hâte-toi de découvrir cette petite merveille).

Ma mère passe également me voir. A un rythme honnête. En revanche, elle a pris l’habitude de m’appeler tous les jours, ce qui en soit peut être un peu crispant. Mais qu’elle m’ait déjà appelé 3 fois depuis ce matin pour savoir 1/comment je vais (bien merci) 2/ si mon chir m’avait proposé d’aller en centre de rééduc (euh ben non) 3/ mais j’ai bien un kiné pour la rééducation AU MOINS hein ?

Ça commence à me stresser sévère. Du coup, je cherche désespérément la fonction Vibreur / silence sur mon téléphone fixe (un numéro à définitivement ne JAMAIS communiquer à ses parents).

Publié dans Confessions intimes

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